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          De nos jours, l’adoption est un phénomène social qui prend de l’importance. Chaque année en France, près de 5000 familles adoptent un enfant.
 

          Tout d’abord, étymologiquement, le terme « adoption » est d’origine latine et vient du mot « optare » qui signifie choisir. Il s’agit donc de créer un lien de filiation volontaire entre un enfant et une famille établi par la décision d’une autorité (juge ou administration) qui légalisera cette rencontre, comme le précise le site adoption.gouv.fr. Mais l’adoption ne date pas d’aujourd’hui. En effet, ce processus date de plusieurs siècles.
 

          C’est à Rome que le phénomène d’adoption est né. Il avait pour but d’attribuer un héritier à un homme sans enfant pour éviter l’extinction du lignage familial. Durant tout le Moyen-âge, l’adoption était interdite et laissée à l’initiative des œuvres de charité telles que les hôpitaux ou les Eglises. Aucun particulier ne pouvait adopter. La guerre 1914-1918 est un tournant décisif dans l’histoire de l’adoption. C’est à partir de là que cette tâche revient à l’Etat et aux départements. La première loi date du 19 juin 1923. Elle autorise l’adoption des mineurs. Puis c’est en 1939 que les liens juridiques avec la famille d’origine sont rompus. Ainsi, deux formes d’adoption voient le jour : l’adoption plénière et l’adoption simple. Selon le dictionnaire le Petit Larousse 2003, l’adoption plénière signifie qu’un enfant s’intègre complètement à la famille de l’adoptant et perd tout lien avec sa famille d’origine. En revanche, dans l’adoption simple, les liens avec la famille subsistent. 

          De multiples raisons peuvent amener à l’adoption. Lorsque l’on ne peut pas avoir d’enfant et que les tentatives de procréation médicalement assistée ont échoué ; lorsque l’on est célibataire et que l’on n’a pas trouvé le futur père ou la future mère ; lorsque que plutôt que de faire un bébé, on préfère en accueillir un déjà né mais privé de famille.
 
          De l’idée de l’adoption aux démarches faites jusqu’à l’arrivée d’un enfant, le parcours est souvent long et très douloureux : ainsi, l’adoption est-elle une alternative satisfaisante pour former une famille? Nous étudierons dans un premier temps les bienfaits de l’adoption, en abordant le sujet du nouveau lien de filiation créé et l’avenir modifié pour l’adopté.
 
          Ensuite, nous examinerons les freins éventuels à l’adoption en traitant les multiples conditions à remplir pour prétendre à celle-ci, la procédure longue et parfois douloureuse que les adoptants vivent, ainsi que les problèmes rencontrés après l’adoption.