adoption.tpe

Notre sujet TPE

Lundi 7 février 2011 à 16:34

http://adoption.tpe.cowblog.fr/images/kazakhstanadoptionorphanagespictures6.jpg
Différences entre une famille adoptante et une famille biologique
          Pour certains parents adoptifs, la question d’intégration à la famille ne se pose même pas, mais pour d’autres, c’est plus difficile.
          Dans une famille adoptante, il y a deux versants : le versant éducatif et le versant filiatif (la construction du sentiment de filiation). Si le lien de la filiation ne parvient pas à se tisser, l’enfant se retrouve dans un désert filiatif, le fil peut alors ne jamais se reconstruire et les répercutions peuvent être graves et persister tout au long de la vie de l’enfant. D’autre part, le regard d’autrui est souvent présent, les parents sont généralement tentés d’être plus faibles avec ces enfants-là et les éduquent ainsi différemment.
          En revanche, dans une famille non adoptante, si le fil de la filiation ne se construit pas, les conséquences sont moins graves puisque l’enfant peut se rattacher aux grands-parents ou à un autre membre de la famille.
  

Désir d’enfant et renoncement
          Face à la baisse d’enfants jugés adoptables qui correspondent au profil espéré des futurs parents, de plus en plus de personnes sont amenées à renoncer au projet filiatif dont ils ont rêvé. D’autres doivent se confronter à la nécessité de modifier leurs attentes initiales.
 
          De plus, le temps d’attente qui sépare les candidats de l’enfant réel se prolonge considérablement, ce qui génère une frustration, voire un sentiment de rivalité parmi eux.
 
          La transformation d’un désir d’enfant en un projet d’adoption concret et réaliste relève d’un processus psychique long et complexe. Dans ce contexte, les professionnels jouent un rôle important et représentent des interlocuteurs privilégiés.

Lundi 7 février 2011 à 16:37


Retrouver ses origines : une bonne idée ?

          Retrouver ses origines, est-ce une bonne idée ? Une question qui fait débat. Certains disent qu’il ne faut pas entretenir de relations avec la famille biologique qui a volontairement brisé le lien de filiation. D’autres pensent qu’il est nécessaire de « savoir d’où l’on vient »…

          Alors qu’autrefois, les adoptions étaient souvent tenues secrètes, de nos jours, il ne viendrait à l’idée de personne de cacher à un enfant qu’il a été adopté. On peut lui expliquer sa situation avec des mots qui correspondent à son âge. Mais il est inutile de lui rappeler chaque jour qu’il a été adopté, qu’il vient d’Haïti ou du Vietnam, la société s’en charge déjà bien assez (antécédents médicaux demandés chez le médecin, fiche de renseignements à remplir à l’école…). Il a besoin de savoir pour pouvoir oublier par moments, pour s’intégrer à sa nouvelle lignée familiale. Il n’est pas nécessaire de mettre son passé au cœur de sa vie mais il ne faut pas pour autant le nier. Les législations actuelles en matière d’adoption renforcent de plus en plus l’accès à l’identité des parents biologiques.
 
          Cette évolution, bien que dans l’ensemble positive, pose certaines questions, aux professionnels comme aux parents : que faire des informations dont on dispose sur les origines personnelles d’un enfant ? A qui en parle-t-on et pourquoi ? Quand et comment répondre aux questions de l’enfant ? Et s’il n’en pose pas ? Plutôt que de tout dire, ne faut-il pas plutôt favoriser une attitude qui permette à l’enfant de « tout questionner » ?
 
          La question des origines est souvent associée à la recherche d’identité, due généralement à un manque d’informations données par les parents adoptifs.

          Or, connaître tout de son histoire ou rencontrer ses géniteurs, est-ce une condition nécessaire de l’équilibre psychique d’une personne adoptée ? Seule une minorité d’entre elles entreprennent concrètement une recherche. Cela révèle combien la quête de ses origines n’est pas une évidence ni une obligation, mais bien un choix profondément intime, singulier et bouleversant, qui mérite d’être réfléchi, préparé et accompagné.

http://adoption.tpe.cowblog.fr/images/pointinterrogationa2f46.jpg


Lundi 7 février 2011 à 16:42

          
           Le 28 décembre, Léandre, le petit garçon que Béatrice et François Mougeot ont adopté en Haïti, a fait ses premiers pas sur le sol français, après un long combat mené par ses parents adoptifs, deux jeunes aubouésiens. Retour sur ce parcours…


http://adoption.tpe.cowblog.fr/images/dd.jpg
                François, Léandre et Béatrice lors d’une visite des deux Lorrains en Haïti.
        
          Béatrice et François avaient lancé une procédure d’adoption à Haïti. Leur dossier avançait bien, le bambin aurait pu les rejoindre en avril 2010. Mais depuis le séisme qui a frappé le pays le 12 janvier de cette même année, tout s’est compliqué.

          « La procédure est morte »
 
          La crèche où vivait le bambin se situe à Carrefour, à une dizaine de kilomètres de Port-au-Prince. «  C’est un gros bidonville. Ils ont déjà été touchés en 2008 par de nombreux cyclones, c’est la misère, ils n’avaient vraiment pas besoin de ça », soupire Béatrice.
« La procédure est morte, lâche François. Toutes les infrastructures sont détruites, on sait que le tribunal est à terre, tout est sous les décombres. Et là-bas, tout est fait à la main. » Ils aimeraient «  faire rapatrier Léandre en France et continuer la procédure ici ».
          En quête d’informations, de réponse, ils frappent à toutes les portes. «  On a contacté le maire d’Auboué, Fabrice Brogi, le député de Meurthe-et-Moselle, Jean-Yves Le Déaut, le secrétaire d’Etat chargé de la Coopération et de la Francophonie, Alain Joyandet… » 
          Puis se battent avec les administrations françaises et haïtiennes… jusqu’à ce courriel, arrivé le 20 octobre 2010 sur la messagerie personnelle de François Mougeot. «  Vous êtes légalement parents de Léandre depuis plus d’une semaine. Il reste des formalités purement administratives. »
          Plusieurs semaines plus tard, le 28 décembre exactement, après presque une année d’attente et de doutes, le petit est bel et bien arrivé en France, aux côtés de ses parents.
          « Perché sur le rebord de la fenêtre du rez-de-chaussée, le petit garçon pousse des cris enthousiastes à chaque passage d’une voiture. Il a aussi fallu s’habituer aux multiples couches de vêtements, à la sensation de l’eau chaude sur la peau, au reflet dans le miroir, aux draps et à la couette la nuit. »



http://adoption.tpe.cowblog.fr/images/getaspx.jpg

 

Dimanche 13 février 2011 à 13:00


http://adoption.tpe.cowblog.fr/images/photosetschemas/200132604001.jpg
            L'ensemble des recherches effectuées durant ces TPE, nous permet d'apporter une réponse à notre problématique de départ : L'adoption : une alternative satisfaisante pour former une famille ?

           Certes, nous avons vu que l’adoption peut s'avérer être un chemin très difficile pour celles et ceux qui souhaitent accueillir un enfant. En effet, les démarches sont lentes et compliquées, l'attente est généralement longue, les coûts peuvent être exorbitants,  et les problèmes nombreux....  Puis,  l'adaptation du petit ne se passe pas toujours comme on l'avait espéré, les complications apparaissent parfois...
          
           Avec ses hauts et ses bas, ses angoisses, ses doutes, mais aussi ses espoirs, l'aventure de l'adoption est avant tout une histoire d'amour qui permet à un enfant abandonné, pauvre, ou malade, d'avoir des parents qui l'auront tant attendu et espéré et ainsi d'accéder au bonheur d'appartenir à une véritable famille.

 
En remerciant ceux qui nous ont aidés à réaliser notre travail. Joanne, Margaux et Yann.

 

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | Page suivante >>

Créer un podcast